Le ministre de la Santé et de la Population, le Professeur Mokhtar Hasbellaoui continue à faire des mécontents autour de lui. Après avoir snobé des semaines durant les médecins résidents en ignorant leurs revendications, poussant le secteur de la Santé vers le pourrissement, et après une gestion des plus chaotiques de la crise de l’épidémie du choléra qui sévit dans le pays depuis le 7 août dernier, voilà que le ministre remet ça avec les propos très maladroits tenus au sujet du décès d’une enseignante universitaire à Ouargla des suites d’une mauvaise prise en charge sanitaire à l’issue d’une piqûres de scorpion.
En effet, le syndicat des enseignants universitaires, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a dénoncé les déclarations « choquantes et irresponsables » du ministre de la Santé a propos du décès de l’enseignante à l’université d’Ouargla, le Dr Aouichat Aïcha. Le CNES a également exprimé son étonnement devant la déclaration du ministre selon laquelle ce serait la défunte qui aurait provoqué le scorpion, qui est de nature inoffensive, selon le responsable gouvernemental.
Par ailleurs, le syndicat des enseignants ne croit pas aux affirmations du ministre concernant la prise en charge correcte de la défunte durant les 10 jours de coma qu’elle a passé à l’hôpital d’Ouargla avant de rendre l’âme et interpelle la présidence de la république pour la réhabilitation de leur défunte collègue.
Devant cette « humiliation » dont a été victime leur collègue, le CNES appelle les enseignants universitaires à se préparer pour un vaste mouvement national de protestation, dot la date et la forme seront définies ultérieurement, selon la missive signé par le coordinateur national du Cnes, M. Abdelhafid Milat.
Rappelons que de nombreux ministres du gouvernement se sont distingués ces derniers temps par des bourdes en matière de communication, ce qui devrait amener le Premier ministre à revoir sa copie. Récemment, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Dr Tahar Hadjar s’est interrogé sur l’utilité d’un prix Nobel.
Sans commentaire !
Ramdane Yacine