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Déclarations de Haftar sur l’Algérie : les autorités libyennes se démarquent

Le chef de la diplomatie libyenne, Mohamed Taher Siyala, se démarque des déclarations de guerre lancées contre l’Algérie par le Maréchal Haftar. Dans un entretien téléphonique avec son homologue algérien, Abdelkader Messahel, le ministre libyen qualifie « d’inappropriées » les déclarations du chef de Benghazi, à l’Est du pays.

C’est ce qu’a annoncé le ministère des affaires dans un communiqué rendu public, aujourd’hui. Selon la même source, Mohamed Taher Siyala a réitéré « l’attachement des   autorités libyennes à la préservation et au renforcement des relations fraternelles et historiques qui existent entre les deux pays et les deux   peuples ».

Le ministre des Affaires étrangères libyennes a s’est, dans le même temps, félicité du « rôle de l’Algérie et de sa contribution dans le cadre du processus onusien pour le règlement de la   crise libyenne, une contribution que l’Algérie n’a cessé d’apporter dans la discrétion requise et qui lui est reconnue par la communauté internationale, et ce depuis le début de la crise ».

« De son côté, M. Messahel a tenu à rassurer son homologue libyen qu’aucune déclaration, de quelque nature qu’elle soit, ne peut porter atteinte aux liens solides de solidarité et de fraternité entre les deux pays et que l’Algérie poursuivra ses efforts dans la recherche d’une solution politique à la crise libyenne et ce dans le respect des principes qu’elle a toujours   défendus notamment ceux de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect de leur souveraineté », précise la même source.

Les deux ministres ont convenu, par ailleurs, de poursuivre la « concertation régulière » qui existe entre les deux pays sur l’ensemble des questions d’intérêt commun.

La déclaration du Maréchal Kalifa Haftar a suscité aussi l’indignation des partis politique libyens. C’est le cas de la formation Libya El Oumma, membre de l’instance de concertation des partis progressiste en Afrique du Nord qui a été initié par le RCD. Selon le vice-président de cette formation, Ahmad Dougha, le parti les « déclarations irresponsables du chef militaire ».

« Nous condamnons vigoureusement ses déclarations et nous le faisons face. Nous n’acceptons jamais l’atteinte à la sécurité de n’importe quel pays au monde et particulièrement à celle des Etats de l’Afrique du Nord », explique Ahmad Dougha.

Massinissa Ikhlef 

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