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Egalité en héritage : le RCD dénonce « le groupement de pseudos religieux »

Le conseil national du RCD réplique aux attaques des islamistes qui se sont légués contre le parti et son président, Mohcine Belabbas qui s’est exprimé en faveur de l’égalité en héritage entre l’homme et la femme. Il dénonce surtout ces pseudos religieux qui se sont érigés en tuteur de la société.

« Le RCD estime que nul n’est tuteur de la conscience du peuple algérien. Encore moins des regroupements de pseudos religieux dont les dirigeants sont issus de recyclages successifs de serviteurs du sérail, en premier lieu de l’ex parti unique et qui pour certains ont été extraits avec difficulté  à la justice y compris étrangère », explique le conseil national du RCD dans un communiqué rendu public à l’issue de sa deuxième session, tenue vendredi dernier à Alger.

Les membres du Conseil national du RCD, lit-on dans ce document, s’engagent à porter le débat au sein des populations sur toutes les questions qui structurent l’avenir et  qui préfigurent les enjeux sociétaux de la communauté nationale.

« La levée de bouclier des petits rentiers des  hadiths nourris par le marché noir et le commerce de  la drogue  au sujet des droits de la femme dans notre société mérite avant tout le mépris. Le RCD considère que l’égalité en droits entre tous les citoyens algériens est consacrée par la constitution », précise-t-on.

Dans ce sens, les cadres du RCD rappellent que « c’est la subsistance des dispositions rétrogrades du code de la famille voté par le parti unique en 1984 qui est un anachronisme ». «Les droits de succession qui perpétuent l’injustice et la reproduction artificielle de positions sociales dominantes doivent être l’objet de débats pour être, adaptés à nos réalités et à celles du monde autour de nous », précise encore le RCD.

Ayant abordé le sujet de la prochaine présidentielle, les membres du conseil national du RCD réitèrent l’exigence de la mise en pace d’une instance indépendante  de gestion des rendez vous électoraux avant de rappeler qu’un tel scrutin « doit être une confrontation de programmes déclinés et exposés au peuple algérien ».

Revenant sur la situation sociale, le parti critique sévèrement le gouvernement sur sa gestion dans les secteurs de l’éducation nationale et de la santé. «Les déclarations triomphalistes sur le niveau des investissements dans l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la santé ou les infrastructures de travaux publics n’ont pas résisté aux réalités de terrain », lit-on dans le même communiqué.

Massinissa Ikhlef 

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