Des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville de Tébessa . Elles ont duré 14 minutes mais cela a suffi que des images d’apocalypse soient diffusées sur les réseaux sociaux et certaines chaines de télévision montrant des rues et des boulevards recouverts par des eaux boueuses dévalant à grande vitesse les artères de la ville. Le rue la plus touchée est celle appelée Houari Boumediene.
Certains ont dit qu’heureusement, cela est arrivé en dehors des heures de scolarité des élèves.
Les dégâts sont considérables. Un enfant de 05 ans est décédé emporté par un courant d’une violence et d’une vitesse inouïe. Des dizaines de véhicules sont été emportés et endommagés par les eaux « furieuses.» La trémie menant vers la ville d’Annaba est devenue une véritable piscine. Des quartiers entiers ont été inondés.
Les dégâts matériels les plus importants ont été la réduction à zéro de l’aménagement urbain réalisé il n’y a pas très longtemps et qui aura coûté au trésor public la bagatelle de 21 milliards de centimes et c’était là justement l’origine de la catastrophe. Selon des citoyens, les avaloirs et autres bouches d’évacuation ont été bouchés car mal réalisés. De leur coté, les autorités accusent les citoyens de jeter leurs ordures n’importe où dans la rue, ce qui a obstrué les avaloirs.
Six wilayas limitrophes ont été sollicitées pour venir en aide à celle de Tébessa martyrisée.
En tout état de cause, il y a eu mort d’homme et des dégâts considérables que va payer encore le citoyen.
Slimane Chabane