Combien sont ces fils de généraux attendant la relève ? Chahut d’enfants de riches à l’APN

Quand des couples cadenassaient leur amour sur le pont de Télemly, les forces de l’ordre qui ont failli intervenir avec bombes lacrymo, matraques et boucliers, ont dû penser que la Nation était en danger. Par mesure de sécurité, ils ont alors interdit cette pratique qu’ils jugeaient d’un autre âge. De même qu’ils ont parlé du risque d’effondrement du pont sous le poids des cadenas et des amours.

Aujourd’hui, ces mêmes cadenas sont utilisés pour fermer la voix du peuple sensée être le parlement. Ce n’est ni des voyous ni des amoureux (ils n’ont jamais aimé de leur vie), mais des élus disent-ils.
Le Bureau de l’APN, après les chiens de Si Affif et les menaces, ont carrément fermé le bureau de la représentation populaire et ont déclaré le poste de président vacant. Motus et bouche cousue du côté de la présidence et de la justice.

Que diraient ces parlementaires si demain des étudiants venaient à fermer leur cité U ? Si des cheminots bloquaient les rails, si des médecins résidents exigeaient un stéthoscope et si les femmes gelaient leur comportement affectueux envers leurs maris pour manque de pilules génériques et de traitement mammaire de leur cancer ?

La question n’est pas de savoir ce qu’a dû faire Bouhadja. Elle est dans l’application de la loi tout bonnement. Quand la justice a à découdre d’avec les voyous et les truands politiques, il n’y a pas 36 solutions. Il y a …la justice. Malheureusement la nôtre n’est réformée et formatée qu’à la silicone. Gonflée, mais que d’air.

Nous avons depuis l’indépendance un cas phénoménal de délinquance politique qui en arrive à importer de la cocaïne lorsque le prix du pétrole baisse. Ces responsables qui nous dirigent ne sont pas que des voyous. Car les voyous ont un code d’honneur.

Les nôtres pratiquent la bâtardise et l’inceste politique et sont prêts à vendre leur mère (patrie et même l’autre) dès que le baril vacille…

M. Kassi