Comme décidé hier dans les locaux du FLN à Hydra, les députés frondeurs, piétinant toutes les réglementations en vigueur, commencent se rassembler au parlement pour empêcher Said Bouhadja d’accéder à son bureau.
Au alentours, les mesures de sécurité sont sensiblement renforcées. Tout le monde s’attend une journée très chaude. Et dans toutes les lèvres, une question revient en leitmotiv : Bouhadja va-t-il venir ? Ou va-t-il éviter l’affrontement ? Et que va-t-il se passer s’il décide de passer de force ?
On est en plein coup d’Etat parlementaire en marche. La situation est plus que grave. Ould Abbas a franchi le Rubicon en poussant ses députés vers l’inconcevable. Hier, il a usé de mots forts dangereux pour galvaniser sa foule. Il a même dit : » Puisqu’il ( Said Bouhadja ) ne veut pas partir, maintenant, vous allez sentir l’odeur de la poudre ». Une dérive dans le langage qui n’a pas lieu d’être dans un pays qui peine à sortir des effets qui l’a frappé une décennie durant.
Les hautes autorités doivent agir maintenant et vite pour sauver le peu de meuble qui reste encore plus au moins utilisable. Ould Abbas n’a plus sa place dans la scène . Il y a perdu toutes les facultés de discernement.
Moussa T