Après quatre jours de silence, Said Bouhadja refait surface à travers une déclaration faite au quotidien Liberté. Il dit attendre que ses adversaires organisent officiellement une plénière sans son aval pour réagir. Comment ? il ne souffle mot. Il se contente de dire qu’il a une stratégie de riposte et qu’il serait indélicat de la dévoiler maintenant.
Said Bouhadja se dit incapable de se rendre à son bureau avant que l’État ne sécurise les lieux. « je crains pour ma sécurité »,a-t- il dit à Liberté avant d’ajouter : « Après l’histoire de chaînes de fer et de cadenas que nous avons tous vu, je les crois capables du pire. Comme ils ont porté atteinte à l’Institution, ils peuvent aussi attenter à mon intégrité physique. Ils sont même rentrés par effraction dans mon bureau et ont chassé le personnel. ».
La messe est dite : le troisième homme de L’État n’est plus en sécurité. C’est un cas inédit dans un pays où le pouvoir en place chante la paix et la stabilité retrouvées.
Moussa T