Le journaliste gérant du site d’information Algérie-part, Abdou Semmar, et le journaliste du même site, ont été libérés par le juge du tribunal de Bir Mourad Raïs. Le procès a duré plus de six heures.
Au cours du procès, l’avocat du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui a esté en justice les journalistes pour diffamation, menaces, atteinte à la vie privée et diffusion de courrier administratif interne, a demandé une amende de 50 millions de dinars de dommages et intérêts. De son coté, l’avocat du directeur du Groupe Ennahar, Anis Rahmani, qui reproche aux deux accusés la rediffusion de déclarations diffamatoires et attentant sa vie privée, émises par un activiste politique, a demandé 02 millions de dinars d’amende. Quand au collectif des 20 avocats, qui se sont constitués volontairement pour défendre Abdou Semmar et Merouane Boudia, ils ont plaidé l’innocence et la relaxe immédiate pour vice de forme dans le PV de l’instruction et les procédures.
Outre la libération immédiate des deux journalistes, le le juge a demandé un complément d’enquête dans l’affaire qui a défrayé la chronique, fait réagir les organisations de défense de droits des journalistes nationales et internationales et les militants de défense de la liberté d’expression. D’ailleurs, une foule nombreuse s’est mobilisée tout le long du procès devant le tribunal de Bir Mourad Raïs où se tenait le procès
Moussa T