Le président américain, Donald Trump est-il sur le point de lâcher son « pote », le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Selmane ? Le discours du patron de la maison blanche a connu, une première évolution, depuis l’éclatement de l’affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
En effet, dans un communiqué rendu public, ce mardi 20 novembre, Donald Trump n’exclut pas l’implication du prince héritier saoudien cet assassinat perpétré dans une ambassade du royaume en Turquie.
Il affirme, effectivement, ne pas exclure l’implication de Mohammed Ben Salmane. « Il se pourrait très bien que le prince héritier ait eu connaissance de cet évènement tragique – peut-être, peut-être pas ! », écrit-il.
Mais il tente de sauvegarder les relations avec l’Arabie Saoudite. « Nous ne connaîtrons peut-être jamais tous les faits entourant le meurtre de monsieur Jamal Khashoggi. Dans tous les cas, notre relation est avec le royaume d’Arabie saoudite. Les Etats-Unis entendent rester un partenaire inébranlable de l’Arabie saoudite », ajoute-t-il.
Donald Trump expose, par la suite, les raisons qui rendent cette alliance stratégique. Il cite notamment lutte contre l’ennemi commun iranien, combat contre le « terrorisme islamique radical », achat d’armes américaines ou encore stabilité des prix du pétrole, dont Riyad est le premier exportateur mondial.
Selon lui, les agences de renseignement américaines « continuent d’analyser toutes les informations ». Pourtant, rappelons-le, plusieurs médias américains, dont le Washington Post pour lequel le journaliste saoudien écrivait des chroniques régulières, ont toutefois rapporté que la CIA était parvenue à la conclusion que le puissant prince héritier était le commanditaire du meurtre.
Massinissa Ikhlef