La JSK qui a retrouvé ses marques, grâce au travail de fond mené par Cherif Mellal, et qui caracole au sommet du tableau, ne jouera pas demain contre l’USMA. Et tous les matchs reprogrammés sans avis préalable par le président de la ligue nationale professionnelle auront le même sort .
Cette décision compréhensive et légitime du Club phare de Kabylie aura des conséquences graves sur le Club. La JSK risque des pénalités financières, elle qui vient de s’extirper difficilement d’une grave crise de budget, et une dégringolade dans le classement général.
Ces sanctions techniques, probablement calculées par la direction de la JSK et assumées, ne sont que la face visible de la tempête à venir. La réaction de la jeunesse Kabyle, portée au nues par l’espoir de voir le club sur le podium , après des années de disette, est l’autre chapitre que seuls les responsables de la ligue professionnelle doivent assumer les conséquences.
C’est vrai que les supporters de la JSK ont montré ses derniers temps, et comme toujours d’ailleurs, un esprit sportif inégalé qui fait des envies dans toutes les galeries nationale. Mais manipuler le calendrier des matchs à sa guise et pousser le club jusqu’aux derniers retranchements de la patience et de la compréhension, est un exercice dangereux et une mise à feu de la poudrière, minutieusement préparée.
Avec le forfait attendu de la JSK et les risques graves qu’il comporte, ajouté aux scènes de violences inouïes dans presque tous les matchs, le championnat national de football a perdu tout le charme qu’on attend de lui. Son arrêt immédiat, le temps de réorganiser toute la maison, est l’unique solution avant que le feu ne prenne sur toutes les pelouses et au delà
Moussa T