A l’occasion de la journée nationale de l’artisan, coïncidant avec la date du 09 novembre, plusieurs expositions ont eu lieu ces trois derniers jours, au niveau de la wilaya de Bouira.
Ce fut d’abord la ville du chef-lieu de wilaya, puis celle de Sour El Ghozlane, hier et enfin Lakhdaria aujourd’hui. Ces trois chefs-lieux de daïra ont connu d’importants rendez-vous en matière d’étalage de produits artisanaux.
Selon un responsable de la CAM (Chambre de l’artisanat et des métiers) de la wilaya de Bouira, « plus de 7 300 artisans de la wilaya ont leur carte. » Ceci ne règle pas forcément leurs problèmes quand on sait que la majorité d’entre eux se débat dans l’éternel problème de l’écoulement de leurs marchandises. « Nous produisons bien et de tous les objets artisanaux mais quand arrive le moment de vendre, ce n’est pas facile, la clientèle manque » affirme un artisan potier.
Les artisans de Bouira sont, pour la majorité d’entre eux, des tailleurs, dont beaucoup de femmes, notamment dans la confection de robes traditionnelles surtout la robe kabyle. Vient en deuxième position celui le métier du tissage.
Il fut un temps où les produits artisanaux étaient plutôt prisés et achetés par les touristes étranger mai depuis un certain temps, le tourisme ayant reculé en Algérie, les artisans ont perdu une part importante du marché contrairement, et à leur profit, aux Tunisiens et aux Marocains qui ont gagné de la situation qui a prévalu chez nous.
Les artisans comptent actuellement beaucoup sur les aides et les subventions de l’Etat qui ne prend pas automatiquement leurs doléances en charge.
Slimane Chabane