La Coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques a pris ces jours-ci les airs d’une grande ruche qui fourmille d’activités. Appels, sorties sur terrain, réception de représentants de la société civile qui viennent de tous les coins du pays. Objectifs de ce branle–bas de combat ? Réussir la marche populaire du 11 décembre prochain, la cinquième du genre depuis le début de l’acharnement politique inexpliqué du gouvernement sur les investissements de Cevital.
La coordination ne veut rien laisser au hasard. Elle veut peser lourd face au silence méprisant des décideurs, pourtant destinataires de trois lettres d’interpellation.
Dans sa dernière déclaration-appel, les membres de la coordination des comités de soutien ont rappelé tout le parcours couru pour faire valoir le droit de Cevital à l’ouverture des voies à ses investissements, et le droit des jeunes à une place sous le soleil de l’emploi. Ils ont dressé une liste non exhaustive des investissements bloqués ou arrêtés, initiés par Issaad Rebrab, avant d’exhorter l’ensemble de la société civile, politique et universitaire à venir en masse porter la voix de la colère des travailleurs de ce groupe industriel et de ces milliers de chômeurs qui écument les rues de Béjaia et d’ailleurs.
Moussa T
Ameslay reproduit ci-joint en exclusivité l’affiche de la marche du 11 décembre et la déclaration-appel de la coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques