Les parlementaires progressistes du RCD votent contre le projet de loi de finances 2019, tranchent-ils dans une déclaration remise Ameslay. Pour cause, le PLF, présenté à approbation, « consacre un statu quo qui reconduit les inconséquences au plan économique et qui approfondit la détresse sociale de larges couches de la population », estiment les élus progressistes.
Pour les élus du RCD, ce projet de loi « fortement influencé par la tenue de l’élection présidentielle de 2019 aggrave les problèmes en différant les solutions ». Pour eux, « l’absence de nouveaux impôts et taxes présentée par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant, le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non remplacement de plus de 47 000 postes de départs en retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU ».
Par ailleurs, les auteurs de la déclaration relèvent que les réformes structurelles, à même de résorber les déficits des caisses sociales, d’opérer un ciblage des subventions et augmenter la part de la fiscalité ordinaire , promises par les gouvernements successifs, ne sont que chimères. Pour preuve, « le pays est toujours suspendu au prix du baril, suppléé depuis plus d’une année par une planche à billets qui risque de réveiller un processus inflationniste difficile à maitriser avec la baisse tendancielle des réserves de change. », avancent les élus progressistes du RCD.
Moussa T