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SOUPÇONNÉ DE VIOLS : TARIQ RAMADAN REMIS EN LIBERTÉ CONDITIONNELLE

Emprisonné depuis février 2018 à la suite de plaintes pour viol déposées par plusieurs femmes en France et aux USA, le prédicateur vedette, petit fils de Hassan Al Bana fondateur du mouvement des frères musulmans, a obtenu ce jeudi soir une mise en liberté provisoire strictement conditionnée.

Le prévenu qui est en effet dépossédé de ses papiers d’identité et titres de voyage doit se rendre au commissariat une fois par semaine. En outre il doit s’acquitter d’une caution de 300000 euros.

Cette décision est essentiellement motivée par deux éléments du dossier. Les relations entretenues avec l’une des victimes, Hinda Ayari, étaient-elles contraintes ou forcées et la santé du prévenu, atteint d’une sclérose en plaques.

Ayant longtemps nié toute relation sexuelle extra-conjugale, Tariq Ramadan, confondu depuis par des SMS à caractère érotique échangés avec ses partenaires, a finalement changé de stratégie pour soutenir que les relations  qu’il avait eues avec ces femmes  étaient toutes consenties.

A noter que depuis ces plaintes, d’autres femmes, dont certaines élèves de Ramadan étaient mineures à l’époque des faits, se sont manifestées, notamment en Suisse, pour dénoncer des abus sexuels et des viols. Sans avoir été contestées, ces plaintes ne peuvent cependant pas être jugées car il y a prescription.

Vigoureusement soutenu par ses adeptes sur les réseaux sociaux, Tariq Ramadan, semble avoir perdu une vraie aura qui l’avait conduit à se poser comme le porte parole attitré des communautés musulmanes en Europe, statut dont des journalistes et des intellectuels de gauche comme Edwy Plenel se sont longtemps disputés les faveurs dans des shows télévisés, des conférences ou lors des méga meetings de L’UOIF (Union des organisations islamiques de France).

Tarik  Saifi

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