D’abord on n’a jamais compris que des enfants de Moudjahidine aient des droits. Ils ne pouvaient pas faire la Révolution dans le ventre de leur mère. À ce titre, il est à remarquer qu’on n’a jamais parlé de femmes de Moudjahidine, ni de filles. Mais, bref, ce débat vous dépasse, vous n’êtes ni Moudjahid, ni fils, ni fille de …
Quelque part, dans une lointaine contrée du pays, un douar nommé Mila, perdu entre un café vide de clients et une mosquée pleine de prieurs et de mouches, s’ennuie. Khalfa M’Barek fils de Moudjahid (reste à prouver…) trouve une idée pour occuper les habitants et les tirer de leur nonchalance : Au nom du Secrétariat général des enfants de Moudjahidine, il appelle tout le monde à soutenir Bouteflika pour un cinquième mandat. « Qu’est-ce qui t’arrives Khalfa ? On n’a ni eau ni électricité ni route goudronnée et tu appelles à voter avant le vote ? D’abord c’est qui ton copain Bou quelque chose ? ».
Khalfa M’Barek dont il n’est toujours pas prouvé que son père est Moudjahid selon les dossiers de MELLOUK, sent un vent de révolte et s’adresse à la population de Mila : « Attention à la main de l’étranger ! »
Le lendemain, Khalfa M’Barek tout comme Chakib sont retrouvés vivants dans leur lit et tous les villageois morts.
M. Kassi