La flotte sous-marine de l’armée algérienne s’est renforcée avec la réception de son 6e sous-marin de fabrication russe de classe Kilo, dont la construction s’est achevée il y a quelques semaines à Saint-Pétersbourg, ont annoncé plusieurs sites d’informations spécialisés dans les affaires de défense.
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique qui a quitté le 25 novembre les chantiers navals de Saint-Pétersbourg a été escorté par le remorqueur de haute mer El Moussanid 703 et le sous-marin Kilo N°022 (Akram Pacha) , disent encore les différents sites.
« Baptisé «trou noir» par les experts de l’Otan pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code Otan) appartient à la 3e génération de sous-marins. Il a un déplacement de 2.350 tonnes en surface et de 3.950 tonnes en plongée et une vitesse de 17 à 20 nœuds. Le sous-marin a 45 jours d’autonomie. Il peut être doté de quatre missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines et plonger à 300 mètres de profondeur. Son équipage comprend 52 sous-mariniers », lit-on dans l’affiche technique présentée par le site Menadefense et reprise par Sputnik.
Ce submersible russe est le deuxième réceptionné par Alger, après celui d’Avril dernier. Ils ont été commandés lors de la visite du vice-ministre de la défense, le Général Gaid Salah, en 2013 à Moscou. «Deux autres submersibles feraient l’objet d’un nouveau contrat pour des livraisons à l’horizon 2020-2022, probablement pour remplacer les sous-marins de première génération Kilo 877EKM», souligne encore Menadefense.
Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de capacité de la défense nationale. Selon le dernier classement de Global Fire Power (GFP), l’ANP occupe la 2ème place en Afrique, après l’Égypte et la 23 place mondiale.
Moussa T