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Élections présidentielles : Demain sera un autre jour

Quant Mohamed Boudiaf est arrivé, il avait tout de suite décrété que le Front de Libération National, devait résider dans un musée. Lui qui en a été l’un des fondateurs, n’avait pas hésité à dire que sa mission était terminée. Plus tard, après son assassinat et malgré la naissance in-vitro du RND, le FLN est revenu sur scène et continue de dominer la scène nationale comme au temps où il était part unique.
Ceci étant dit, ce parti demeure le parti unique parce que depuis l’assassinat de Abane Ramdane, il reste le porte monnaie des tenants du pouvoir, jusqu’à en faire 60 années plus tard une organisation sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. La malice et la filouterie demeurent de mise alors qu’il n’y a plus de guerre donc de raison de se justifier par le dicton criminel et contre la déclaration de Genève « El harbou khidâa ». (Toute guerre est trahison).
Nos dirigeants ayant mené la guerre, ont, dans leur élan analphabète, pensé que s’ils avaient porté les armes contre la France, c’est qu’à la fin, le pays leur revenait de droit. A eux et à leurs descendants. Aujourd’hui, ils se lacèrent la peau en criant à tue tête que l’heure n’est pas encore venue pour céder la place à quiconque.
Mais la marche de l’Histoire est inéluctable. Viendra le jour, où comme dans une bourrasque, le vent emportera les haillons de l’historiette. Peut-être bien avant avril, un mois qui a de tout temps été traître à ses sœurs de saison.

M. Kassi

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