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Université de Bouira : Proposition de baptiser un amphithéâtre au nom de Mohand Akli Haddadou

Le Laboratoire des Recherches Littéraires, Linguistiques et Didactiques Amazighes (LRLLDA),  en collaboration avec le Département de Langue et Culture Amazighes (DLCA) de L’université Akli Mohend Oulhadj  de Bouira a organisé deux journées d’études sur la formation dans le domaine relatif à l’amazighité en général.  

Plusieurs enseignants des universités de Bejaïa et de Tizi Ouzou ainsi que ceux de Bouira  ont participé à cette rencontre où les doctorants ont, dans un premier temps, posé les problèmes qu’ils rencontrent dans a préparation de leur thèse.

Le suivi, l’encadrement, la documentation et la méthodologie ont les principaux contraintes et obstacles sur lesquels butent les étudiants dans leurs recherches.

Les intervenants ont, tout à tour, proposé ce qu’ils jugent être la bonne méthode dans le but d’aider les doctorants à finaliser leur thèse.  

Meksem Zahir, enseignant à l’université Abderahmane Mira de Bejaïa, quant à lui, encouragé les doctorants à s’accrocher à leurs thèses pour terminer. Recueil du corpus, analyse et échantillonnage  ont été les principales étapes qu’il a proposées. Le renforcement des contacts entre doctorants, les sources fiables, la liberté de choisir la langue et le choix des concepts ont été d’autres pistes administrées par les conférenciers.

Pour sa part, le professeur Djellaoui Mohamed, directeur du laboratoire (LRLLDA), a préconisé de « faire appel aux autres universités pour l’encadrement qui manque à Bouira » et a suggéré « aux étudiants d’aller chercher la documentation partout où elle se trouve, même à l’étranger s’il le faut ».   

De l’université de Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, c’est l’enseignant en littérature amazighe Salhi Mohand Akli qui présentera la méthode de recherche qui consiste à d’abord lister la bibliographie, pour ensuite repérer, puis s’approprier et exploiter avant de synthétiser et enfin rédiger. « L’accord est politique, le désaccord est scientifique, le désaccord est productif »  a-t-il terminé en citant Roman Ossipovitch Jakobson, le linguiste russe.

Un hommage au  linguiste Mohand Akli Haddadou 

 Parmi les recommandations des participants à ces deux journées d’étude, il a été décidé de proposer de baptiser l’amphithéâtre du département de tamazight du nom du linguiste berbérisant  algérien Mohand Akli Haddadou, décédé récemment.   

                                                                                                                                Slimane Chabane  

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