Bedoui condamne la presse et facebook : Le nombre de morts en mer est le dernier des ses soucis !
Les harraga ne sont pas partis en mer pour payer au prix fort leur mort tragique. Non, ils sont partis à cause de facebook et d’une certaine presse algérienne qui alimente la démoralisation et le stress. Voici des paroles proférées par un Ministre de l’Intérieur pour justifier l’échec de sa politique et celle d’un Bouteflika dirigeant le pays grâce à un cadre vernissé auquel les opportunistes offrent devant les caméras de l’ENTV des chameaux et des burnous.
Son excellence Noureddine Bédoui n’est même effaré par les chiffres qu’il annonce entre morts et disparus, il incombe tout simplement cela à tous sauf à son département ou à son gouvernement. Il n’essaye pas de savoir pourquoi tous ces jeunes louent un canoë pneumatique à coups de millions pour fuir sa tête et celles de ses collègues ministériels, ils les condamnent concomitamment avec la presse et facebook. C’est dans ce même état d’esprit que le ministre de l’Intérieur a agi face aux médecins résidents en envoyant ses flics pour les matraquer et faire du « coup » un nouveau contingent à l’émigration clandestine.
Croyez-vous que Monseigneur Bedoui se fout des 5000 médecins qui ont fui le pays ? Croyez-vous qu’il en a à fiche des milliers de drogués qui se shootent car ils n’ont pas les moyens d’embarquer à l’aube ? C’est le dernier de ses soucis. Pour lui Val de Grasse et Genève sont plus confortables que l’hôpital Mustapha.
Peut-être qu’il ne faut pas lui en vouloir, car quand on porte un nom tel que Bedoui, c’est qu’on est prédestiné à perpétuer une culture et une politique inspirées par le désert d’Arabie…
M. Kassi