Contrairement à la version qui a circulé depuis, hier soir, selon laquelle le président de la JSK s’en est pris au frère du président du FCE, Ali Haddad, la direction de la jeunesse sportive de Kabylie (JSK) explique, autrement, les raisons de la colère du président du Club, Chérif Mellal, à l’issue de Concert de Yennayer, animé à Paris, par trois chanteurs, Ait Menguellet, Idir et Allaoua.
« Suite à l’incident qui s’est produit à Paris lors du concert organisé à l’occasion de Yennayer 2969, la direction de la JSK tient à apporter les précisions suivantes : La JSK a été invitée par les organisateurs de l’événement et le président Mellal a fait même un spot publicitaire pour encourager les supporters à venir assister en grand nombre et promouvoir à l’occasion cet évènement de Yennayer, et ce en compagnie de ses sponsors », explique la direction de la JSK dans un communiqué rendu public sur son site.
Selon la même source, « il a été convenu au préalable que la direction de la JSK honore les trois chanteurs et Rebrab en offrant des maillots du club à ces derniers ». « Mais, en dernière minute, d’incompréhensibles attitudes ont fait gâcher le geste du grand club Kabyle en cette joyeuse fête. Une remise qui ne s’est pas faite car sournoisement empêchée par des personnes qui, sur le moment, ont manqué de tact et de courage au point de ne pas répondre aux appels de Cherif Mellal », lit-on dans le même communiqué.
« Cela sous-entend, ajoute la même source, que la présence de certaines personnes a fait changer certaines choses, simples et belles pourtant ». « Une triste et amère réalité. C’est la raison pour laquelle, le président Mellal a exprimé légitiment sa vive colère envers certains qui ont floué intentionnellement la remise des maillots comme cela a été convenu et empêchant ainsi la direction de la JSK d’honorer Ait Menguellet, Idir, Allaoua et Rebrab », souligne encore la direction de la JSK, précisant que cette « attitude condamnable et délibérée ne fait que profiter davantage à ceux qui font dans la manipulation et les interprétations de tous bords ».
Massinissa Ikhlef