Adlene Mellah, l’éditeur et journaliste condamné à une année de prison ferme, le 25 décembre dernier par le tribunal de Bab El Oued, souffre actuellement dans sa cellule.
Dans la prison d’E Harrach où il croupit, il se déplace en fauteuil roulant. « Sa jambe gauche est presque paralysée, il la bouge difficilement », révèle un de ses avocats qui lui a rendu visite.
Certains sites d’information l’ont donné victime d’un AVC. Mais son avocat nie cette information. « Il n’a pas eu un AVC mais il souffre beaucoup », dit son avocat.
Ses amis et une bonne partie de la société civile continue de demander sa libération. Le collectif d’avocats qui s’est retiré lors du procès en guise de protestation contre le déroulé de la séance, a interjeté un appel au près de la cour.
Pour rappel , Adlène Mellah, arrêté le 8 décembre dernier devant le Théâtre national algérien lors d’un sit-in de solidarité avec le chanteur Reda city 16, a été condamné, le 25 décembre dernier, par le tribunal de Bab El Oued, pour attroupement, rébellion commise en réunion de plus de deux personnes, provocation directe d’un attroupement non armé et outrage avec violence faits à des fonctionnaires et institutions de l’Etat.