L’Algérie pourrait connaitre des contestations sociales importantes durant cette année 2019. C’est l’essentiel des dernières conclusions publiées par la chercheuse, politologue, et spécialiste des mouvements djihadistes, Dalia Ghanem Yazbeck qui travaille pour le compte de Carnegie Middle East, basé à Beyrouth, Liban.
Pour Dalia Ghanem Yazbeck , l’Algérie est en proie à une crise économique profonde et un mécontentement populaire grandissant qui pourraient marquer une rupture du lien entre le peuple et les institutions de l’État. Et l’Algérie se prépare à des élections présidentielles, mais elle semble attirée par l’option d’une période de transition continue, selon le diagnostic de la spécialiste des affaires Algériennes de l’institut Carnegie.
L’autre menace qui pointe sous notre ciel est ce retour des djihadistes en déroute sur les champs syriens irakiens. Même si la chercheuse Dalia Ghanem Yazbeck considère que l’Algérie et le Maroc sont moins exposés à ce risque que la Tunisie, la Lybie et l’Egypte, il reste,néanmoins, que ce retour massif dans les pays de la région peut exposer tout l’ensemble Nord-Africain à une période de troubles.
Moussa T