Apparemment, tous nos hommes et femmes politiques ne savent plus où donner de la parole et de la tête car, comme des girouettes, ils réagissent au gré du vent et des conseils des ministres.
Après avoir dit devant Dieu et ses croyants, devant un micro dûment homologué et une assistance assidue que le mercredi passé allait être témoins de déclarations fracassantes, la madone du parti des Travailleurs s’est rétractée et a démenti ses propre paroles. Pour lui emboîter le pas, cheikh Amar Ghoul jure sur ses grands dieux qu’il n’a jamais plaidé pour le report du scrutin présidentiel.
Est-ce que ces gens nous prennent pour des canards sauvages ? Savent-ils qu’être politique et publique exige un minimum de respect envers soi même d’abord et envers le peuple ensuite ? A ce titre, qui a élevé et éduqué une Naïma Salhi qui insulte à longueur de discours les Kabyles ? Même si elle est traumatisée du fait d’être née de père inconnu, cela peut-il justifier son fiel et sa haine des Amazigh qui ont peut-être enfanté ce père qu’elle cherche désespérément ?
De quel droit et selon quel niveau intellectuel qu’elle est loin d’acquérir, ose-t-elle déclarer que « Massinissa n’est rien d’autre qu’un chien de Rome » ? Je parie qu’elle ne sait même pas où Rome se situe. Elle a beau essayer d’imiter sa sœur utérine Marine Le Pen, elle ne pourra jamais lui ressembler. Ni physiquement, ni intellectuellement. N’est pas raciste et ségrégationniste qui veut.
M. Kassi