Dans un pays où tout, même une élection, dépend du prix du baril de « l’or qui a noirci nos vies », l’année 2019 s’annonce tel un enfer. La marge de manœuvres parait minime mais l’ingéniosité des castes qui nous gouvernent cache mille et un tours dans leurs costumes de prestidigitateurs.
Tenez ! La planche à billets, par exemple, aussi soumise à leur « génie »qu’elle est, peut régler leurs problèmes mais pas les miens ni les vôtres d’ailleurs. Ça, ils l’ont compris.
Donc, et comme leurs costumes sont bien garnis, ils recourent au charlatanisme économique pour nous faire gober toutes leurs « amulettes »et le procédé est si facile : Une décision attribuée au saint des saints, fakhamatouhou votée à main et pied levés par des « soumis appelée communément El mouwalate »et écrite au « smekh »sur le registre de la république. Le smekh, une encre obtenue en brulant la laine des moutons sacrifiés, qu’ils nous considèrent, pendant leurs festins légiférant et en y ajoutant de l’eau de la « rokia ».
Il vous suffit donc de déchirer la saine feuille, de la plier en quatre (mandats), de la mettre dans un petit carré de nos peaux sacrifiées et d’en coudre les replis. Des que vous l’accrochez à votre cou ou que vous la mettez sous votre oreiller, Le monde, l’Algérie et son économie iront mieux. Vous ne verrez ni « Pradou ni Parada »rien que le Paradis. Sur cela, ce ne sera certainement pas l’expert financier Ferhat Ait Ali qui me contredirait.
Alors, Allez-y ! zélés et Zélateurs, accouchez, même à « l’or noir »ou au smekh, vos intentions sur la stabilité, la continuité et le cinquième mandat ! Allez,chiche ! Laissez- nous voir Eden.
Kamel Aid