- Advertisement -

A cause d’Ali Ghediri : Sofiane Djilal invite Zoubida Assoul à quitter son poste au sein de Mouwatana

Le soutien de la présidente du parti de l’UCP, Zoubida Assoul au candidat à la candidature, Ali Ghediri a suscité un véritable malaise au sein du mouvement Mouwatana. Cela est très visible désormais. Après plus d’une année de travail en commun, le courant ne semble plus passer entre le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali et Zoubida Assoul.

Et le divorce pourrait être consommé bientôt, s’il ne l’est pas déjà. En tout cas, la première responsable de l’UCP est priée de quitter son poste de porte-parole de Mouwatana. « Il ne faut pas laisser de confusion. Personnellement, si je prends la décision de soutenir un candidat, je prendrai mes responsabilités et je céderai ma place de coordinateur de Mouwatana. Nous tiendrons une réunion dans les prochains jours pour trancher cette question », explique Sofiane Djilali qui a été l’invité, aujourd’hui, du forum hebdomadaire du quotidien Liberté.

Il s’agit là d’une invitation implicite à Zoubida Assoul de rendre « les clés » le plus rapidement possible. Selon le président de Jil Jadid, la présidente de l’UCP a pris sa décision de soutenir le général-major à la retraite sans informer ses partenaires de Mouwatana.

« Madame Assoul a annoncé sa décision sans nous consulter. J’ai appris sa décision comme tout le monde dans la presse », affirme-t-il, en insistant sur la nécessité de préserver le mouvement comme un espace de débat libre.

« Jamais il n’a été question de soutenir un candidat. On n’est pas obligé d’être un comité de soutien », déclare-t-il, soulignant qu’il n’est pas « contre la candidature d’Ali Ghediri ». L’invité du Forum de Liberté affirme toutefois que le mouvement Mouwatana « n’est pas venu pour se substituer aux partis politiques ».

«Sur le principe, nous avons libérer l’initiative des partis et des personnalités qui ont tout à fait le droit de soutenir les candidatures de leurs choix », explique-t-il.

 Le président de Jil Jadid charge, au passage, le chef de l’Etat qui s’apprête à briguer un cinquième mandat en dépit de son Etat de santé. « Le président Bouteflika est coupable de conspiration contre l’Algérie, consciemment ou inconsciemment. Plus grave encore, il est soutenu par des institutions, dont certaines parlent de la sécurité nationale », dénonce-t-il.

Sur une question concernant le rôle de l’opposition, Sofiane Djilali estime que celle-ci « est liée à son environnement ». « Comment les partis politiques peuvent-ils survivre dans un environnement de démission générale ? L’opposition est certes faible, mais il ne faut pas la trop charger. Elle ne peut faire que ce qu’elle peut dans les conditions actuelles », dit-il.

Massinissa Ikhlef 

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

%d bloggers like this: