Depuis l’Indépendance, le Pouvoir a toujours associé nos malheurs à la main de l’étranger. Aujourd’hui, il parle subitement de l’ennemi intérieur. Dans un même combat, Gaid Salah, Ouyahia et Sidi Saïd s’attaquent sans vergogne aux Algériens. Veulent-ils semer la fitna (pour être dans l’air et la linguistique du temps) entre les Algériens ?
D’abord il y a faux débat. Ceux qui parlent d’un changement du système, ne disent pas, ou ne comprennent pas, que juridiquement et constitutionnellement, Bouteflika n’a plus le droit de se présenter à un nouveau mandat. Quand les responsables de ce pays sont les premiers à violer les lois et la Constitution, comment voulez-vous que les jeunes ne fassent pas autant. Sinon plus ?
Entre hésitation et tergiversation, l’opposition, si tant est qu’il y en ait une, vacille entre le boycott et l’abandon de la lutte pour contrecarrer une opération qui s’annonce suicidaire pour l’Algérie. La Société civile ? Walou. Un drame se prépare sous nos yeux et nous faisons les trois singes « Ni vu, ni entendu, ni parlé ». Mise à part l’intersyndicale de l’Education qui s’amuse à créer des grèves au lieu de défendre nos écoliers, rien.
Où va-t-on ? Même pas vers l’enfer, car ce dernier est parait-il souvent nourri de bonnes intentions. Surtout en sachant qu’avec cette vieille soldatesque, notre Paradis n’est pas pour demain.
M. Kassi