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Interdiction de la prière à l’école : les gesticulations des islamistes!

Décidément, les islamo-conservateurs ne ratent aucune occasion pour se mettre au-devant de la scène. Envahissant tous les espaces publiques, ces derniers craignent de perdre l’école qui leur a été offerte sur un plateau d’argent durant les années 1970. Ils essayent alors par tous les moyens de défendre « leur bien ».

En effet, les islamo-conservateurs mènent une guerre sans merci contre la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit qui ne leur prête pas le flanc. A cet effet, ils tentent d’exploiter, en gesticulant, toutes les polémiques qui s’offrent à eux.

C’est ainsi qu’ils se sont saisis, depuis hier, de la déclaration de la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit soutenant la décision d’exclusion d’une élève à l’école internationale d’Algérie à Paris (France) à cause de la prière, pour lancer des tirs croisés à son encontre.

Ils chargent ainsi violemment la ministre, dont le soutien sans faille apporté  à la directrice de l’école en question n’est pas à leur goût. Nouria Benghabrit, rappelons-le, a affirmé « que le lieu de la prière, c’est la maison et non pas l’école ».

La déclaration a suscité une véritable levée de boucliers. Des médias proches des milieux islamistes ont, effectivement, sollicité tous les représentants du courant rétrograde pour s’attaquer à la ministre.

Des députés médiocres et des représentants d’Associations à caractère religieux ont fait le tour de ces médias pour dénoncer ce « crime de lèse-religion».

Ne ratant aucune occasion pour se mettre au-devant de la scène, le président de l’Association des Ouléma, Abderrazak Guessoum crie à qui veut l’entendre que « les constantes nationales sont des lignes rouges », comme si la prière à l’école, devenue une mode, en fait partie.

Certains journaux sont même allés jusqu’à interpeler avec véhémence le ministre des affaires religieuses, Mohamed Aïssa, pour qu’il prenne position. Ce dernier, malgré les pressions,  a refusé d’apporter de l’eau à leur moulin, en s’interdisant tout commentaire sur le sujet.

Massinissa Ikhlef 

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