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La mauvaise communication d’Ali Ghediri dévoile un homme populiste qui navigue à vue

Dès le début de sa pré-campagne, le général Ali Ghediri ne donne jamais des réponses satisfaisantes aux questions qu’on lui pose. Dans l’écrasante majorité des cas, il invite ses vis-à-vis à s’armer de patience jusqu’à ce qu’il rende public le programme qu’il confectionne, apparemment, dans la précipitation. Et lorsqu’il lui arrive de s’essayer à donner un semblant de réponse, il empreinte des chemins sinueux, codés et illisibles. C’est le cas, hier, sur la question des dettes des jeunes promoteurs.

A la question, pourtant simple, d’un jeune amateur de live Facebook, sur la dette qui étouffe les bénéficiaires des dispositifs Anseg, Angem et Cnac, Ali Ghediri aurait pu dire clairement et nettement, comme il vient de le dire ce soir,  qu’ « aux promesses du pouvoir de lever les contraintes judiciaires tout en maintenant l’obligation de rembourser les banques dans les délais impartis, je préconise l’étalement du remboursement sur une durée plus longue, non contraignante ». Mais Ali Ghediri a fait dans la gymnastique pour mener en bateau les jeunes et s’assurer leur adhésion sans se risquer dans le moindre engagement. Et ceci pose réellement problème sur sa sincérité politique et dévoile un homme très penché vers le discours populiste.

Au fil du temps et des interventions médiatiques, la tendance d’Ali Ghediri à éviter des réponses claire et précises aux multiples questions ne rassurent plus l’opinion. La fuite récurrente des questions dévoile un homme qui navigue à vue. Et la confection d’un programme présidentiel à quelques jours du début de la campagne électorale donne le sentiment qu’on aura affaire plus à un produit de quincaillerie qu’à une offre politique sérieuse, à la hauteur des défis qu’il compte relever.

 

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