Suite à plus de trente années de journalisme, j’ai appris que chaque fois qu’on nous fait un démenti, c’est qu’on a quelque chose à se reprocher.
Le Ministère de la Défense nationale a fait aujourd’hui un démenti concernant les 13 officiers supérieurs suspendus et mis aux arrêts suite à leurs contacts avec le Général major Ghediri Ali qui s’est présenté aux élections d’avril 2019. J’ai peine à croire qu’un Ministère de premier ordre n’ait rien d’autre à faire que de s’occuper des erratums de presse.
Comment ce journal peut-il vérifier une telle information ou un tel démenti ? Quand on est cadenassé comme l’APN, il est impossible de savoir qui dit vrai. C’est à ce Ministère de nous dire pourquoi Boumediene et Bencherif on gardé sous surveillance les cadavres de Si El Houes et de Amirouche pendant plus de 30 ans dans les casernes de la gendarmerie. C’est à ce Ministère de nous dire qui a tué Boudiaf, Abbane, Krim et d’autres révolutionnaires
Donc quelle caution donner à un démenti, sûrement impayé, pour démentir des pratiques qu’on sait pratiques telle que l’arrestation de cet activiste des droits de l’homme de Mascara pour son opposition à un 5e mandat ?
M. Kassi