La contribution de Said Sadi, publiée hier sur TSA et reprise intégralement ou partiellement par bon nombre de médias,est une invite solennelle au retours vers les fondamentaux de la politique.
En vieux routier de l’opposition Algérienne, Said Sadi a su, par des mots justes et mesurés, remettre le débat national sur les rails de la raison, du réel et du politiquement juste et nécessaire.
Croire en la réformabilité du système est un leurre car le système ne veut pas et ne peut pas aller dans cette direction. Sa nature l’en empêche. La solution à notre désastre est ailleurs. Ou, plutôt, en nous. L’Algérien doit décider de se regarder dans la glace et, aussi, se voir dans les yeux de son concitoyen. Les Algériens doivent repenser leurs valeurs et décider de prendre entre leurs mains leur destin. L’histoire ne pardonne pas et le temps ne s’arrête pas. Il est temps de bouger les lignes loin des marécages du système, de forcer le destin, de reprendre le cours de l’histoire et de dire son denier mot. Car il est impardonnable de voir le destin de toute une nation se jouer sous nos yeux , à la roulette russe, et se complaire dans le confort du silence et du déni. Lorsqu’on n’a plus espoir dans un ordre, on s’en débarrasse et on en crée un autre, plus viable, plus prometteur et plus libérateur d’énergies. Telles sont les grandes orientations données par Said Sadi.
Le chantier est immense et la bataille sera rude, avertit le meneur des causes qui avancent. Mais seules les batailles non engagées qui sont perdues, rassure-t-il.
Moussa T