Plus que la peur, c’est la panique générale qui s’est emparée de l’état major du clan pro Bouteflika. La réaction tantôt menaçante tantôt à la limite de l’affaissement moral des leaders du » 5ème » prouve que la peur a installé son chapiteau dans la cour du sérail.
Le vice-ministre de la défense menace de frapper d’une main de fer l’ennemi intérieur. Ahmed Ouyahia sonne la mobilisation générale. Amar Ghoul, président de TAJ, perd carrément le contrôle et annonce, paniqué, que « Bouteflika sera soutenu même s’il est mort ». Le ministère de la communication instruit les médias publics et les « arrosés de publicité ANEP » de dénigrer les appels aux marches.
Entre temps, les centres de décision, qui n’ont pas vu venir la houle, continuent leur conclave pour trouver une issue salvatrice au système. D’ici le 18 avril, tous les scénarios sont possibles.