- Advertisement -

Saharidj (Bouira) : SOS village « IlliTEN » en danger

Un terrible glissement de terrain a eu lieu au village d’Illiten, au nord-ouest de la commune de Saharidj, dans la wilaya de Bouira, suite aux pluies diluviennes qui sont tombées cette semaine et qui continuent de tomber encore. Le terrain s’est affaissé sur une longueur de 35 m au niveau du seul accès au village et qui le relie à la RN 30 tout près du village d’At Hammad. Cet affaissement qui a semé la panique chez les habitants, a obligé certains d’entre eux, notamment ceux de la partie supérieure, à abandonner leurs demeures pour se réfugier chez des parents ou des voisins.

Se prenant en charge tous seuls comme ils ont l’habitude, en l’absence des autorités, les villageois se sont échinés à tenter de dévier le cours des eaux usées dont les conduites ont éclaté suite au glissement de terrain.

Vendredi passé, une assemblée générale des villageois a été tenue sur la placette limitrophe de la mosquée. Une commission de suivi a été installée et chargée de suivre les travaux de réfection qu’entamera une entreprise dépêchée par les autorités locales. Par ailleurs, une réunion de concertation entre les délégués du village et les élus APC / APW a eu lieu hier samedi au siège de l’APC pour faire le point sur la situation et débattre de la plate forme de revendication villageoise qui va du règlement des désagréments causés parle glissement de terrain à l’aménagement de la voie principale, en passant par la prise en charge des demeures qui menacent de s’effondrer à tout moment.

Il est à rappeler qu’en 2015, un glissement de terrain similaire a eu lieu et a menacé sérieusement le village. Aucune étude géologique n’a été faite et aucun ouvrage de consolidation du sol n’a été réalisé.

Selloum et Ibahlal (Aghbalou) même catastrophe

Dans la commune d’Aghbalou, à une dizaine de kilomètres, à vol d’oiseau, à l’est de Saharidj, ce sont les deux villages de Selloum et Ibahlal qui sont touchés par des glissements de terrain. La R N 15 menant de Chorfa vers Tizi n Tirourda, en passant le chef-lieu communal, est coupée à la circulation par d’énormes éboulements. Des maisons risquent à tout moment de s’affaisser tellement leurs bases ont été érodées et leurs fondations se sont trouvés rongées par les affaissements. Leurs occupants ont cherché refuge ailleurs.

Slimane Chabane / RN

  

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

%d bloggers like this: