Suite à la non prise en charge de leurs doléances : Les citoyens de Chabet El ameur sont en colère
La commune de Chabet El Ameur à l’est de Boumerdès fait face, depuis ces dernières années, à une multitude de problèmes sans fin. En l’espace de 48 heures deux actions de protestation de citoyens devant le siège de l’APC ont été enregistrées pour réclamer l’amélioration des conditions de vie et la prise en charge des doléances des populations. Ce lundi, des dizaines d’habitants de village Béni Ntass ont observé un sit-in devant le siège de l’APC pour protester contre les promesses non tenues des élus locaux à leur tête le P/APC qui continue de gérer unilatéralement les affaires de la commune et de faire la sourde oreille à la population, selon les dires des protestataires.
Les manifestants ont adressé une lettre au wali dans laquelle ils dénoncent les agissements du P/APC qui selon eux, ne connait que des promesses sans lendemain ainsi que sa gestion décriée des affaires de l’APC notamment suite à l’affaire de la démission d’un vice président, Neggaz Ahmed.
Les manifestants dénoncent l’arrêt des travaux de plusieurs projets notamment celui des routes de villages, de l’assainissement et de gaz de ville depuis plusieurs années. Le projet de gaz de ville a été bloqué par un villageois qui refuse le passage de la conduite sur ses terres. Ce fait a poussé l’APC de poursuivre le concerné en justice qui a ordonné la libération des lieux sous peine d’être poursuivi mais l’APC n’a rien fait pour relancer les travaux.
Diamche, c’était les habitants d’Ait Ali qui ont manifesté devant le siège de l’APC pour réclamer de l’eau potable qui n’a pas coulé dans les robinets depuis une vingtaine de jours. Le village est alimenté à partir des forages El Hama sur les hauteurs d’Ait Boudoukhane est géré par les services de l’APC.
Les populations ont dénoncé, par ailleurs, la mauvaise gestion des affaires de la commune et les conflits qui menacent d’ores et déjà de gripper la roue de développement dans une commune aussi pauvre que Chabet El Ameur. Celle-ci survit grâce aux aides financières octroyées par l’Etat central. Récemment, le wali aurait affecté une somme de 100 millions DA alors que pas moins de 50 milliards ne sont toujours pas consommés totalisant ainsi près de 25 projets d’équipements publics non lancés.
Zitouni Youcef