Le mouvement populaire contre le système ne faiblit pas. Il se renforce de jour en jour. Des secteurs socio-professionnels entiers rejoignent la déferlante de colère. Et la rue Algérienne n’a pas un jour de répit. Aujourd’hui, comme hier, les étudiants de toutes les universités, envahissent les rues au cri de « Dégagez « , « Non aux élections « , «Lettre reçue et rejetée ».
A Alger, Oran, Bouira, Boumerdes, Bejaïa et toutes les villes universitaires, les étudiants sont encore sortis dire leur rejet du système moribond. Dans certaines facultés, ils marchent, main dans la main, avec leurs enseignants. Les enseignants universitaires commencent à rejoindre en masse le mouvement en cours.
De leur coté, les avocats continuent leur actions de protestations. Certains barreaux ont, à l’instar de celui de Béjaïa, Tizi Ouzou et Constantine, ont appelé leurs avocats à observer des grèves et des sit-in devant les juridictions.
Ces mouvements sectoriels de grande ampleur assurent le maintien de la bougie de l’espoir du changement allumée, en attendant la grandiose marche populaire du vendredi prochain, la troisième du genre.
Arezki Lounis