SUITE A SA DÉCISION IRRESPONSABLE : Tahar Hadjar est désavoué par toute la communauté universitaire
Le ministre de l’enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a eu hier soir la gifle du CNES, la fessée du recteur de l’université de Tizi Ouzou, la claque du Directeur Général du Œuvres universitaires et la raclée des étudiants. Être aussi désavoué induit démission sur champs pour un haut commis qui se respecte.
A peine rendue publique, la décision du ministre d’avancer les vacances pour des raisons politiques, loin de toute considération pédagogique, a été rejetée par toute la communauté universitaire. Les étudiants étaient les premiers à monter au créneau. Réunis en assemblées générales spontanées , ils ont pris la décision d’occuper les campus et de ne pas déserter les résidences et adviendra que pourra.
Le DG des œuvres universitaire, Farouk Bouklikha, a posté sur sa page Facebook que son département continuera d’assurer le gîte, le couvert et le transport jusqu’au 21 mars, tel que prévu dans son planning initial, mettant à la corbeille les instructions venues d’en haut.
Le CNES, qualifiant la décision du ministre d’irresponsable, a appelé les enseignants à rejoindre dès ce dimanche les campus, observer des sit-in à l’entrée des universités, organiser des AG pour débattre des horizons de ce mouvement et être présents dans toutes les marches et rassemblements populaires pacifiques.
De son coté, le recteur de l’université de Tizi Ouzou, Ahmed Tissa, a informé la communauté universitaire que la décision prise par le ministre n’est pas prise en compte dans son université. Et que le planning initial des vacances est maintenu.
Arezki Lounis