Le chef d’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, ne s’avoue pas vaincu. Ayant défendu mordicus le rendez-vous présidentiel du 4 juillet qui sera bientôt disqualifié, il tente désormais de jouer la carte du dialogue. Mais toujours autour des élections présidentielles.
En effet, après son discours d’hier, dont une grande partie a été consacrée au dialogue, le vice-ministre de la Défense national récidive, aujourd’hui encore, avec un nouveau message louant les vertus des pourparlers, qualifiés de « projet civilisationnel ».
Dans un nouveau discours prononcé au niveau de la 6ème région militaire où il est effectue une visite depuis lundi dernier, Ahmed Gaïd Salah tente même de responsabiliser les acteurs politiques qui refuseraient son offre au dialogue.
« La priorité est de faire en sorte que tout un chacun soit convaincu de l’importance du dialogue pour sortir le pays de la crise, en prenant comme base ce qui a été réalisé jusque-là », indique-t-il.
«Les contours de ce dialogue, estime-t-il, se préciseront en fonction du sérieux et de la faisabilité des propositions qui seront faites », afin de trouver une « solution dans les plus brefs délais, loin de toute période de transition ».
Ce faisant, Ahmed Gaid Salah insiste sur la nécessité d’organiser des élections présidentielle « sans perdre plus de temps ». Il insiste ainsi sur la nécessité d’organiser l’élection présidentielle et de ne pas perdre davantage de temps. Le vice-ministre de la Défense appelle, dans la foulée, le peuple à se mettre aux côtés de l’armée afin de relever tous « les défis », accusant de nouveau certaines parties de tout faire pour entraver les efforts pour une sortie de crise.
« Ceux qui se comportent de la sorte sont contre un dialogue sérieux, et ils en assumeront la responsabilité devant Dieu, le peuple et l’Histoire », dit-il.