La révolution du peuple Algérien contre le système et ses hommes est partie pour durer. Ce 17e vendredi qui coïncide avec la commémoration de la marche historique des arouchs de Kabylie en 2001, se veut un autre moment de démonstration de force, de mobilisation grandiose et de volonté inébranlable de changement radical de régime.

La chaleur torride de ce mi-juin n’a pas empêché des centaines de milliers de manifestants de sortir dans la rue avec les mêmes slogans, les mêmes pancartes et les mêmes chants révolutionnaires pour dire leur soif de liberté, de justice et de démocratie réelle. L’arrestation spectaculaire de certains pontes du régime tels que Ouyahia, Sellal et Benyounes, bien que bien accueillies, n’ont pas rogné la détermination d’aller jusqu’au bout du rêve républicain.

A Alger, Tizi ouzou, Béjaïa, Constantine, Oran, Médéa, Sétif, Saida, Annaba et autres villes du pays, la demande du départ du tandem Bensalah-Bédoui est largement exprimée. Le retrait du chef d’état major de la vie active est de plus en plus sollicité dans les rues algériennes. Le rejet de la présidentielle comme option de sortie de crise sans passer au préalable par une transition est devenu un point de convergence de tout le peuple.
Arezki Lounis