Le pouvoir est dans une situation désastreuse. Abdelkader Bensalah, pièce maitresse de la solution constitutionnelle préconisée par l’état major pour faire rouler le temps, est très malade. Entre le précédent discours et celui d’aujourd’hui, l’homme est devenu méconnaissable. Chute de cheveux et fonte corporelle impossibles à masquer.
L’information le donnant atteint d’un cancer se confirme. L’homme subit apparemment une chimiothérapie. Face à cette donne, il faut s’attendre à des frictions dans les réactions du pouvoir réel, pressé de concrétiser sa feuille de route avant qu’un événement fatidique n’arrive au palais présidentiel. L’état major sait que le temps joue en faveur des tenants de la phase de transition. Les signes d’affolement se feront sentir sous peu.
Abdelhamid Laibi