Première conséquence de l’engagement dans la manoeuvre du pouvoir, Smail Lalmas qui bénéficiait jusque là d’une certaine estime dans le mouvement populaire a été chassé ce vendredi de la manifestation.
Des jeunes sont allés le rattraper dans une ruelle adjacente et l’inviter à revoir sa position, se démarquer du panel et reprendre sa place dans la révolution. Les jeunes lui ont signifié qu’il est hors de question d’espérer un dialogue avec Bensalah. Un interlocuteur lui a même exprimé son dégout d’entendre un membre du panel dire : « Monsieur le chef de l’Etat ».
« Tu dois venir ce soir à notre lieu habituel et déclarer ton retrait de cette équipe. Ta place n’est pas avec eux », insistent plusieurs voix.
Nadia Mehir