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Béjaia : la révolution se généralise et s’installe dans plusieurs secteurs.

 

Décidément, la contestation  fait le quotidien des citoyens de la belle et rebelle Béjaia. Il ne passe pas une journée sans une grandiose action autour de la révolution en marche.

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Après la formidable mobilisation réussie, hier lundi, par  la section locale du CNAPEST, c’est au tour de la communauté universitaire représentée par le très dynamique collectif des enseignants et ATS et la coordination locale des étudiants de réussir un énième mardi révolutionnaire. Les actions initiées par les corporations sont, désormais, celles de toute la société civile et de tous les citoyens. Les rassemblements de solidarité avec les détenus d’opinion se propagent au niveau de la majorité des agglomérations de la wilaya. Ils drainent de plus en plus les foules.

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Le mardi est devenu un vendredi et les autres jours de la semaine ont tendance à le devenir aussi. La cadence est augmentée et les Béjaouis respirent l’air de la révolution à temps plein.

L’image contient peut-être : 10 personnes, personnes assises, foule et plein air

Même le très célèbre café littéraire a réglé son heure à celle du mouvement du 22 février. Il ne cesse d’organiser ses conférences en plein air, sur l’esplanade de la maison de la culture Taous Amrouche, pour débattre de la révolution en marche. A ses dernières sorties, il a reçu, respectivement, l’écrivain et militant Hend Sadi et  le maire de Barbacha et militant de la cause Amazighe Mohand Sadek Akrour.

L’image contient peut-être : 2 personnes, dont Voussad Meziane, personnes assises

Pour la marche d’aujourd’hui, la communauté universitaire n’a pas dérogé à la règle de l’excellente mobilisation qu’elle a toujours réussie. Une marrée humaine s’est formée, très tôt le matin, à l’intérieur du campus Targa Ouzemmour. Elle n’a fait que grandir pendant tout l’itinéraire de la marche.

Fidèle à sa créativité, le génie populaire a, spontanément, mis à jour les slogans en fonction de l’évolution de la situation politique.  La dénonciation de la montée alarmante de la répression caractérisée par des arrestations arbitraires et des mandats de dépôt spectaculaires a fait l’essentiel des slogans criés par les manifestants et écrits sur des pancartes. Le rejet massif des élections est de plus en plus assumé et confirmé par les citoyens de Béjaia. Le mot d’ordre était clair, net et bien précis « la Tebboune la Benflis, El Chaab haoua Errais ». La fuite du député et homme d’affaires Tliba n’a pas échappé au sarcasme des marcheurs, « Chkoun kherredj Tliba, Rais el Aissaba » était parmi les slogans fortement scandés.

Comme à l’accoutumée, les marcheurs se sont dispersés, dans le calme, devant le palais de justice de la ville. Une façon d’interpeller les magistrats, de dénoncer la justice du téléphone et aussi de rendre hommage à la corporation des avocats qui accompagne d’une manière extraordinaire la cause des détenus d’opinion.

Moussa Nait Amara

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