Les avocats du bâtonnat de Bouira ont marché, ce matin 05 octobre, au niveau de la ville du chef-lieu de wilaya.
Les « élections organisées par les fraudeurs sont rejetées » par les robes noires, selon une avocate qui a fait une déclaration à la presse au tout début de la marche. Une « période de transition » et « un Etat civil » ont été également les revendications des avocats de Bouira à l’occasion de cette manifestation qui coïncide avec la révolte d’octobre 1988.
Quant aux « candidats » aux prochaines présidentielles, les avocats les qualifient de « moitié de la bande ». « nass f lharrah, nass tetrachah » (la moitié est à El harrach, la moitié est candidate)
Réitérant le soutien des avocats au mouvement du 22 février, les robes noires n’arrêtaient pas de scander durant l’itinéraire qui les a conduits du siège de la cour au siège de la wilaya « ya hirak eddifa3 rah m3ak » (Hirak, la défense est avec toi), « barakat m nnidam takanat » (assez du pouvoir des casernes).
S’agissant des « otages » (dont Samira Messouci est prise pour symbole par les avocats), actuellement en prison à El Harrach et ailleurs, pour des « accusations qui ne tiennent pas la route » selon des avocats qui connaissent bien ces affaires et la loi, leur libération immédiate et inconditionnelle est exigée.
Slimane Chabane