Sept fois reporté pour des raisons incompréhensibles, le procès de l’activiste Mourad Amiri a enfin eu lieu ce dimanche 10 novembre au tribunal de Sidi M’hamed.
Le parquet a requis six mois de prison ferme. Le verdict sera connu le 17 novembre.
Mourad Amiri, originaire d’El Flaye (Béjaïa) et cadre technicien principal des transmission exerçant à la direction générale des télécommunication au ministère de l’intérieur, est poursuivi en justice par l’actuel ministre de l’intérieur, Salah-Eddine Dahmoune. Il « a été suspendu de ses fonctions le 7 juillet dernier par l’actuel ministre pour des publications jugées illégales sur sa page Facebook où il a adressé un appel a ses collègues pour s’impliquer dans la cause du Hirak », dit un proche du dossier.
Mourad Amiri est chargé de chef d’accusation d’« incitation a un attroupement non armé », « rébellion contre l’autorité de l’état » et « Injure et atteinte à corps constitués ».
Nadia Mehir