A quelque jour de la grande Bérézina, les hommes du pouvoir investissent dans la provocation primaire. Après le ministre de l’intérieur, voici Mohamed Chorfi, président de l’autorité des élections, qui cherche désespéramment la bagarre.
Sans rougir, Mohamed Chorfi affirme, sur une chaine de télévision internationale, que les marches de soutien aux élections présidentielles sont beaucoup plus importantes que celles des opposants.
Comment peut-on donner crédit à un homme qui arbore sur son front un signe ostentatoire de piété et qui lance en public un aussi gros mensonge ? Après cette sortie grotesque, il ne faut guère s’étonner de l’entendre annoncer un taux de participation soviétique.
Nadia Mehir