De la poudre aux yeux. Le pouvoir n’a pas l’intention de libérer les détenus politique et d’opinion. La preuve est donnée, aujourd’hui, par la Cour d’Alger qui a statué sur l’appel introduit par les avocats pour la libération provisoire d’Abdelouahab Fersaoui, président de l’association RAJ.
En effet, la Cour a tout simplement rejeté la demande et maintient le concerné en détention. « L’arbitraire et l’injustice et le chantage continuent », s’exclame Saïd Salhi, vice-président de la LADDH dans un post sur sa page Facebook. Le même jour, à Bejaia, la justice a condamné le jeune Ben Moussa Razik, arrêté le 12 janvier dernier, à six mois de prison avec sursis.
Il quitte la prison, mais il est quand même condamné pour avoir seulement participé à une marche. Ce qui confirme, une nouvelle fois, les vraies intentions du pouvoir qui n’a pas aussi hésité à réprimer la marche des citoyens de Bejaia organisée en guise de soutien à ce jeune.
Massinissa Ikhlef