Fermer les espaces publiques aux initiatives prises hors circuits du pouvoir de fait est la politique essentielle de l’équipe Tebboune, désigné le 12 décembre dernier comme chef d’Etat. Après le PAD à deux reprises, c’est le tour de des « activistes et dynamiques issus du Hirak » de voir sa demande d’organiser une conférence nationale refusée par la DRAG d’Alger.
Programmée pour ce jeudi 20 février à la salle Harcha, la rencontre n’a pas eu lieu. L’administration locale a évoqué « des motifs organisationnels ».
Les initiateurs de la rencontre avortée se disent « résolus à poursuivre notre initiative qui vise la tenue d’une conférence unitaire et annonçons, comme première étape, le lancement du MANIFESTE DU 22 FEVRIER ». D’après eux , ce manifeste est « rédigé ensemble par un grand nombre d’acteurs et de dynamiques engagés dans le soulèvement populaire » et « il vise à traduire l’esprit de la révolution populaire pacifique ».
Abdelhamid Laibi