Le pouvoir de fait semble incapable de se départir de la logique répressive. Ce 51 vendredi marqué par une très forte mobilisation à l’échelle nationale, les forces de sécurité se sont encore une fois distingué par l’arrestation sans motif aucun de manifestants.
A Alger, l’activiste politique sorti à peine de prison après avoir été disculpé de tous les chefs d’accusation a été arrêté cet après midi et conduit au commissariat Cavignac , sis à Alger Centre. L’homme qui a passé près de cinq mois de prison pour des chefs d’accusations fallacieux participait la marche pacifique en compagnie de ses camarades lorsqu’il a été interpellé.
A Béjaïa, c’est un jeune militant qui a été appréhendé très tôt le matin à la sortie de la gare routière. Le jeune hirakiste rejoignait la ville pour participer à la marche populaire.
A Sétif, deux militants engagés, Moussaoui Raouf et Tebouche Kamel, ont été embarqués alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre des amis venus marcher pacifiquement pour un changement radical du régime.
A Mascara, ce dix citoyens qui sont pris dans une rafle policière. Hadj Ghermoul qui collecte depuis un an les arrestations, condamnations judiciaires et notifications policières fait partie des interpellés.
Abdelhamid Laibi