Le quotidien national La Cité est privé de la publicité publique depuis une quinzaine de jours et parallèlement à cette mesure abusive, l’imprimerie exige du journal le paiement de l’intégralité de ses factures d’impression.
Sachant que la majorité des journaux para-publics qui sont dans la même situation ne sont pas inquiétés, il est tout à fait légitime de se poser des questions sur les motivations de cette descente punitive en plein confinement.
Le quotidien La Cité a t-il commis « le crime » de lancer le journal Tighremt en Tamazight? Est-il sanctionné pour sa ligne éditoriale accompagnatrice du hirak? Paye t-il son ouverture à toutes les opinions des algériens?
Selon plusieurs observateurs, cette façon de museler un journal indépendant est une atteinte de trop à la liberté d’expression après l’emprisonnement du brillant Khaled Drareni et le blocage des sites Maghreb émergeant et RadioM.
Moussa N.A