Les amis des détenus d’opinion Mohamed Tadjadit, nordine khimoud et Merouane Berrahmanene, des activistes du Hirak et des membres du collectif de défense ont procédé à la mise en place d’un comité de soutien. Les trois détenus dont une demande de libération provisoire est interjetée font face à 10 chefs d’accusation montés de toutes pièces.
Un membre du collectif de défense a exprimé le souhait que ce genre de comités soit généralisé dans tous les quartiers et localités du pays pour venir en appoint au travail que font les avocats et donnent de la visibilité aux causes justes de ces détenus qui croupissent dans les geôles du pouvoir partout dans le pays.
Maître Mustapha Bouchachi a salué les détenus d’opinion et toute la jeunesse algérienne qui continuent de se battre pour une Algérie nouvelle, celle des libertés et de la démocratie, et qui tranche avec celle mise en vogue par le régime.
Maître Bouchachi se désole de voir l’appareil judiciaire accaparé par le pouvoir exécutif et l’appareil sécuritaire. Il a souhaité si une journée a été organisée pour notifier aux juges que toute affaire dont le prévenu n’encoure pas une peine de plus de 3ans ne doit pas être mis sous mandat de dépôt. L’avocat a relevé que l’appareil judiciaire ne remet jamais en cause les pv dressés par la police judiciaire. Tous les prévenus sont soient systématiquement mis sous mandat de dépôt, mis sous contrôle judiciaire ou programmés pour un procès. Une façon de faire pour semer la peur dans les rangs des activistes, estime Maître Bouchachi.
Arezki Lounis