La normalisation diplomatique entre le Maroc et Israël, annoncé par Donald Trump, fait du voisin de l’ouest le quatrième pays, membre de la ligue arabe à établir des liens directs avec ce pays voué aux gémonies des années durant. Bien évidemment, les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir.
Le président américain, Donald Trump, a qualifié l’accord de « percée historique ».
L’Espagne a, de son côté, exprimé « une réjouissance ». «Maintenant, il reste à résoudre le problème de la paix entre les Israéliens et les Palestiniens et il reste à résoudre la position sur le Sahara occidental», a indiqué le ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez.
Pour sa part, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays est lié depuis 1979 par un traité de paix avec Israël, s’est félicité de l’annonce américaine. Il a salué un «pas important vers davantage de stabilité et de coopération régionale» au Moyen-Orient.
«C’est un péché politique qui ne sert pas la cause palestinienne et encourage l’occupation (nom donné par les responsables palestiniens à Israël) à continuer de nier les droits de notre peuple», a réagi auprès de l’AFP Hazem Qassem, son porte-parole.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, contacté par le souverain marocain pour l’assurer que le Maroc n’abondonnera pas pour autant la cause palestinienne n’a pas réagi sur le coup à cette initiative. Par contre, son organisation, l’OLP, a dénoncé dans un communiqué repris par l’agence officielle de l’autorité palestinienne WAFA, cette normalisation. L’OLP juge que cette initiative va renforcer davantage l’arbitraire israélien.
Le régime Algérien n’a pas réagi à ce développement ni à la déclaration du président Américain qui a signé hier une proclamation reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
Nadia Mehir