Manifestations massives à travers le pays : un échec cuisant de la contre-révolution du pouvoir et ses relais de tous bords
Comme au lundi dernier, les Algériens sont sortis en masse dans toutes les villes du pays réclamer un État civil, démocratique et social et le retour de l’armée aux casernes.
Des centaines de milliers manifestent cet après midi dans la capitale et dans d’autres villes avec les mêmes slogans réclamant le changement radical du régime. Une sortie populaire massive qui signe le certificat de décès de la contre révolution engagée par le pouvoir et ses relais tapis dans tous les segments et courants politiques qui traversent la société Algérienne.
Comme toujours, les porté-étendards de la révolution populaire en cours, tels que Mohcine Belabbas, sont descendus dans la rue à côté de leur peuple pour dire que le train du changement a bel et bien démarré et que rien ne peut le freiner avant d’atteindre la gare de la liberté, de l’indépendance politique, de l’égalité des chances, de la démocratie et la fin du système des clans maffieux.
Dans certaines villes, la répression tente de limiter la déferlante populaire. Comme, c’est le cas à Oran où des activistes pacifiques tel que Kaddour Chouicha, sont arrêtés. Ou à Batna où le président du bureau régional du RCD, Yacine Merchiche, est embarqué alors qu’il allait rejoindre la marche.
Les manifestations massives de ce vendredi se veulent aussi un échec de certains cercles engagés dans la contre révolution pour préserver leur intérêts dans le système opaque actuel. Ils ont tenté toutes les diversions possibles et imaginables pour diviser le peuple et l’engager dans les voies sinueuses chères aux officines occultes du régime. Ils ont aujourd’hui découvert à leur corps défendant que la révolution pacifique de février a brisé tous les faux murs dressés entre Algériens massivement engagés pour un changement démocratique qui offrira à toutes les composantes de la société Algérienne le droit de s’exprimer, de vivre libres et de prendre les responsabilités de l’Etat dans les limites légales et temporelles que le peuple leur fixera.
Arezki Lounis